je profite de l'acces regulier a l'internet pour l'instant

et, oui, comme je repars naviguer d'ici quelques jours, je profite du net a la maison pour continuer la saga.
Comme j'utilise un clavier QWERTY, ne faites pas attention a la ponctuation S.V.P.

les modifications du voilier, après 1996, ne seront que des réparations améliorées ou des modifications pour raisons de sécurité.   Ainsi, peu après mon passage de Panama et mon arrivée aux Gambiers, je constate que le roof s'affaisse a hauteur du mat.   J'ai aussi des problèmes avec le guindeau électrique, et les problèmes moteur se montrent plus fréquent.   Après en avoir bien sur longtemps discute avec des confrères navigateurs pro ou pas, je décide de rejoindre Honolulu, ou je pourrai accomplir ces modifications a prix raisonnable.   Car rappelons-le, dans le Pacifique, loin de tous et a une époque sans internet, tout est plus complique et tres onéreux.    Je ferai donc une première traversée, sans moteur de Raietea a Honolulu en saison cyclonique.
Partis avec une couverture météo, je me dirigerai vers les Marquises pour éviter les ondes tropicales avant de partir cap au Nord pour passer l'équateur et son pot au noir.
Je passerai les réveillons en mer, 31 jours dont près de 7 aux alentours des iles Hawai difficile a atteindre sans moteur et sans vents.
Le premier boulot, reconstruire la pompe a injection, et arranger ce fichu moteur Prima de chez Perkin.
Puis démâter, découper le pont pour renforcer par un barrotage en lamine epoxy supplémentaire, en forme de H au pied de mat, et éliminer le sandwich par le plein en fibre.   J'en profite aussi pour supprimer les hublot de coque arrières qui a la gite sont immergées et pas très étanches.   Il est aussi temps de changer tout le gréement dormant car pataras, étais et un hauban ont un ou plusieurs torons coupes (pourtant vérifie au départ de chaque traversée).   Oblige aussi de passer au jeu de voiles de réserve, les grains et orages violents du passage ont laisses des séquelles, finis les voiles d'origine de notre ami Cherret !
Bien sur quand on touche au pont et au barrotage, on doit change le vaigrage, et comme je suis en territoire USA et que les magasins West Marine ont l'avantage du prix, je vide entièrement la caisse du bord.

Ce qui m'obligera a passer quelques mois dans les iles Kiribati ou l'absence de tous commerce me permettra de vivre avec le tiroir caisse entièrement vide.  Je deviens un bon chasseur(oblige) de pêche sous-marine, et un cuisinier expert en recettes corrigées.   Je laisserai ensuite le voilier sur Tahiti a Taravao, au mouillage sous surveillance de mon ami Dirk.
Et, pour la 1ere fois, je rentrerai en Belgique pour y travailler, rembourser mes dettes et regarnir la caisse du bord.
Une petite parenthèse ici pour tout candidat a une circumnavigation avec des fonds modeste.
Dans le Pacifique, il est très compliquer de travailler, de faire du charter et regarnir cette caisse de bord indispensable.   Les distances sont grandes, les transports dispendieux, les amis qui participent a la caisse de bord ne peuvent vous rejoindre, les touristes aiment le grand luxe, les avitaillement sont pénibles, les règlements locaux vous interdisent de travailler, ou alors il vous faut payer la taxe, papetisation, calenodisation,...10% de la valeur du bateau.   Tous travaux de maintenances ou de réparations tournent a la débrouille, heureusement les amis sont plus nombreux, mieux préparés et équipes, les ententes, échanges sont sincères et solidaires, on retrouve réellement un esprit de fraternité et de communauté, et les indigènes, ici (en dehors des villes) sont prêts a ces rencontres et partages.   Le Pacifique oui mais avec une très bonne préparation.
A+